Deux jours dans la peau d’un DG : David chez NOMA

Depuis 5 mois, David, Directeur Général indépendant, accompagne NOMA dans son redressement. Avec pour mission de booster le chiffre d’affaires, la rentabilité, et de renforcer les effectifs, il intervient deux jours par semaine avec un engagement sans faille. Mais à quoi ressemblent concrètement ces journées ?

Nous avons suivi David pour découvrir son quotidien, rythmé par des décisions stratégiques, des rituels clés, et une vision tournée vers l’avenir.

David, pouvez-vous nous raconter à quoi ressemble une de vos journées chez NOMA?

David : « Une journée classique commence tôt. J’arrive sur site à 7h45. Mon premier rendez-vous est généralement avec le directeur des opérations dès mon arrivée sur site, c’est un matinal également, où nous faisons un point sur les priorités. Ensuite, je tiens une réunion de productivité que j’ai mise en place dès mon arrivée. Elle est essentielle pour optimiser la performance industrielle : comment produire plus, mieux et en moins de temps. »

En quoi consiste cette réunion de productivité ?

David : « Cette réunion responsabilise les managers de section. Chaque manager doit proposer au moins une idée d’amélioration par mois. Nous les transformons ensuite en plans d’action concrets avec des indicateurs de performance pour mesurer les progrès. Cela crée une dynamique collective, mais c’est aussi un vrai changement de culture. Au début, c’est compliqué, car il y a de la résistance. Mais au lieu d’imposer les choses, je préfère miser sur l’adhésion des équipes. C’est plus dur, mais bien plus durable sur le long terme. »

Que faites-vous ensuite ?

David : « À 11h, je tiens une revue en visioconférence sur le site de Belmont Tramonay ou je me rends une fois par mois. On passe en revue le planning de prod, le carnet de commandes et le suivi des projets, mais également le même rituel de productivité que celui de Mauves. L’après-midi, je me consacre aux affaires courantes : analyses des chiffres, bilans financiers, et autres tâches administratives et temps d’échange avec les équipes. C’est une journée bien remplie, mais très gratifiante. »

Et le deuxième jour ?

David : « Le mardi, je suis à nouveau sur place dès 7h45. À 9h, je participe à une réunion de production dans l’atelier. Ce moment est crucial pour être au plus près des équipes terrain. À 9h30, je participe à la revue projet et commerce hebdomadaire. On parle des aspects stratégiques comme les nouveaux marchés, la modernisation des moyens de production, et les projets à moyen terme. »

Vous vous occupez aussi de la vision à long terme, n’est-ce pas ?

« Absolument. Une grande partie de mon travail est de construire une vision stratégique sur cinq ans. C’est un processus en constante évolution. L’idée est de préparer l’entreprise pour le futur en alignant nos efforts actuels avec nos ambitions à long terme. C’est passionnant, mais c’est aussi un défi de taille. »

Avez-vous une anecdote ou un défi particulier à partager ?

David : « Ce qui me frappe, c’est l’impact des petits changements. Par exemple, lors de la première réunion de productivité, j’ai senti beaucoup de réticence de la part des managers. Mais, après quelques mois, certains d’entre eux sont devenus moteurs dans la démarche, proposant des idées innovantes qui ont vraiment boosté la performance. C’est ce genre de transformation qui me motive. »

En deux jours par semaine, David jongle entre le quotidien, les projets à moyen terme, et une vision stratégique ambitieuse pour NOMA. Ces journées sont à la fois intenses et riches en défis, mais elles reflètent la dynamique d’une entreprise en pleine évolution. Dans un prochain article, nous plongerons plus en détail dans la vision stratégique à cinq ans de NOMA et les chantiers d’évolution en cours.

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